Who Wants Seconds?
Who Wants Seconds?
Welcome to Who Wants Seconds?
We are Margaux and Alex — two budding environmental scholars who met as colleagues and instantly bonded over curiosity-driven research. Looking to motivate one another to dive deeper into the topics we are passionate about, we’ve decided to join in the fun and try our hand at creating a space that allows us to talk about a topic that we all can relate to - the simple yet complex world of food. Through our writing, we are committed to creating thought-provoking work that is both informative and accessible.
Inspired by the Paris Agreement’s central aim to limit global temperature increase to well below 2 degrees Celsius from pre-industrial levels, our plan with this project is to post on the 2nd of every month. Unlike some (most notably Trump), we both still believe in the power of international climate action. While our writing will not be strictly environmentally focused, we aim to shed light on the role our food system plays in keeping us below the 2-degree threshold throughout various future pieces.
Food-focused articles, every 2nd of the month.
Articles sur les enjeux alimentaires, publiés le 2 de chaque mois.
Bienvenue à Who Wants Seconds (Qui veut se resservir)?
Nous, c’est Alex et Margaux, deux chercheurs en herbe et collègues qui se sont liés d'amitié autour de problématiques environnementales et climatiques. Tous les deux motivés à approfondir ces sujets qui nous passionnent, nous avons décidé de mettre notre main à la pâte et de créer cet espace dédié à un thème auquel nous pouvons tous nous identifier: l’alimentation. Nous espérons, à travers nos articles, aborder des sujets qui suscitent la réflexion et qui soient à la fois informatifs et accessibles pour tous et toutes.
Inspirés par l’objectif de l’accord de Paris visant à limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, notre objectif à nous est de poster un article tous les 2 du mois. Contrairement à certains (le plus notable étant Donald Trump), nous croyons tous les deux en l’importance de la coopération internationale pour le climat, et souhaitons mettre en lumière le rôle que joue notre système alimentaire pour nous maintenir sous le seuil des 2 degrés.
Our motivation
Nos motivations
Alex
My path to becoming interested in the world of food did not stem from a source of curiosity, but rather a feeling of necessity. For the first 18 years of my life, the relationship I had with food was relatively boring and shortsighted; I saw it as nothing more than a source of energy that I consumed.
In my first year as a college student, I became very sick and quickly developed a chronic stomach illness that dramatically changed how I approached food. Asked by doctors to track my every move in food journals, I began to rethink what it meant to nourish my body, and each time I would go to the grocery store I became more and more fascinated by the food system at large.
10 years later, I now come to the table with a bachelor’s degree in Environmental Studies and a master’s degree in Food Studies, both from New York University. What once was something that only crossed my mind 3 times a day has now become a lifelong pursuit of knowledge at the intersection of public health, nutrition, agriculture, and the environment.
In my studies, I have become particularly interested in the industrialization of food production, decreases in agricultural diversity, and the corporate greenwashing of sustainable food products. I look forward to exploring these topics along with others in greater detail and hope to spark conversations around the way we produce and consume food.
I yearn for a world where everyone will have the ability to ask for seconds, but to get there we’ll need to reimagine our food systems.
Mon intérêt pour l’alimentation n'est pas né d'une source de curiosité, mais plutôt d'un sentiment de nécessité. Durant les 18 premières années de ma vie, ma relation avec la nourriture était relativement ennuyeuse et limitée: je la voyais comme une simple source d'énergie.
Lors de ma première année d’université, je suis tombé très malade et j’ai rapidement développé une maladie chronique de l’estomac, bouleversant ainsi mon approche envers la nourriture.
Obligé de consigner chacun de mes repas et habitudes alimentaires, j’ai été amené à repenser ce que signifiait véritablement nourrir mon corps. C’est ainsi que mes passages à l'épicerie ont éveillé ma curiosité pour l’industrie agroalimentaire.
Dix ans plus tard, me voilà titulaire d’une licence en Sciences de l’Environnement et d’un Master en Études de l’Alimentation, deux diplômes obtenus à New York University. Ce que je considérais comme autrefois une simple nécessité est devenu un véritable engagement intellectuel, à la croisée de la santé publique, de la nutrition, de l'agriculture et de l'environnement.
Au cours de mes études, je me suis particulièrement intéressé à l'industrialisation de la production alimentaire, à la diminution de la diversité agricole ou encore au greenwashing (ou écoblanchiment) des produits alimentaires par les entreprises. J'ai hâte d'explorer davantage ces sujets, et j'espère susciter des conversations sur la façon dont nous produisons et consommons la nourriture. J'aspire à un monde où tout le monde aura la possibilité de se resservir (ask for seconds), mais pour y parvenir, nous devrons réimaginer nos systèmes alimentaires.
I was such a picky eater as a kid. I'd always ask, “Is it made the usual way?” before I even considered trying a bite. My reluctance to taste anything new was pretty tragic for my parents—two people who absolutely love to eat and experiment with different cuisines.
One evening during a family trip, I remember vividly that for the first time in my life, I asked for seconds. Both my parents and I were amazed to see how excited I was about this dish I had never tried before. Looking back, I think something shifted in me: my curiosity about food started to outweigh my reservations.|
At the age of 14, I moved to Montreal—an exciting, multicultural city that opened my eyes to a world of flavors. I met people from Quebec (obviously), but also Morocco, Algeria, Lebanon—and each new relationship came with a whole set of food traditions. Through them, I (re)discovered dishes like Chorba frik and Makroud and couscous in all its forms, as well as bone marrow, poutine and pecan pie.
As my love for food grew, so did my awareness of the impact our food systems have on the environment. **becomes vegetarian** Methane emissions, soil degradation, poor animal welfare, exploitative labor practices, unequal accessibility and insecurity are some of the systemic issues tied to how we produce and consume food today.
Eating is central to our lives—it’s something we can’t and won’t stop doing. But we need to find ways of nourishing ourselves that are not at the planet’s expense. That’s why I’m deeply interested in diving into this topic: to examine how the food industry currently operates, highlight existing solutions, bring attention to ongoing research, and hopefully motivate folks to pay more attention to what's on their plates.
Leaving room for seconds means making sure there's enough for everyone— and that our planet can sustain it, too.
Margaux
Enfant, j'étais très capricieuse à table. Je posais systématiquement la question : « Est-ce que c’est comme d’habitude? » avant même de toucher à mon assiette. Ma réticence à essayer quoi que ce soit de nouveau était presque tragique pour mes parents, deux gourmets avertis et curieux.
C’est durant un voyage en famille, que, pour la première fois de ma vie, je me suis resservie. Autant mes parents que moi étions surpris de me voir si enthousiaste à savourer un plat que je n’avais jamais goûté auparavant. Avec le recul, je crois que c’est à ce moment-là que ma curiosité culinaire a pris le pas sur ma résistance habituelle.
À 14 ans, j’ai déménagé à Montréal– une ville multiculturelle qui m’a éveillé les papilles. J’ai rencontré des personnes originaires du Québec (sans surprise), mais aussi du Maroc, d’Algérie, du Liban – et, avec elles, j’ai découvert leurs traditions culinaires. Ces amitiés m’ont fait (re)découvrir la chorba, les makrouts, le couscous sous toutes ses formes, ainsi que l’os à moelle, la poutine ou encore la tarte aux noix de pécan.
Mais cet amour grandissant pour la bouffe s’est accompagné d’une prise de conscience sur l’impact de notre système alimentaire. **devient végétarienne**. Les émissions de méthane, la dégradation des sols, la maltraitance animale, l’exploitation de la main-d'œuvre, les inégalités d'accès et l’insécurité alimentaire sont des conséquences directes de nos modes de production et de consommation actuels.
Manger est essentiel– ce n’est pas quelque chose dont nous pouvons nous passer. Il est donc nécessaire de privilégier des modes d’alimentation plus respectueux de la planète. C’est la raison pour laquelle je souhaite explorer ce sujet, afin d’examiner le fonctionnement actuel de l'industrie alimentaire, partager les solutions qui existent, mettre en lumière les recherches scientifiques, et je l'espère, inciter les gens à réfléchir davantage à ce qu’ils mettent dans leur assiette.
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